Construire et animer un réseau d’acteurs dans le domaine de l’information géographique pour faciliter la coordination des actions sur le territoire, la production de données de référence harmonisées et le partage des expériences, des connaissances et des savoir-faire.
13/07/2020
Jamais les questions liées à l’Environnement n’auront été aussi cruciales que pendant la crise du Covid-19. Véritable enjeu transversal, la Biodiversité intègre aussi bien les problématiques de santé, que de qualité de vie, d’économie locale et de résilience du territoire. Au centre des réflexions, des débats et prises de conscience, l’avenir de notre planète est plus que jamais au cœur des attentes des citoyens et les politiques publiques sont des leviers indispensables pour impulser concrètement les dynamiques d’une transition durable.
C’est dans ce contexte particulier que la Région Grand Est vient d’adopter sa stratégie régionale en faveur la Biodiversité 2020-2027.
Menée en partenariat avec l’Etat, les Agences de l’Eau Seine-Normandie, Rhin-Meuse, Rhône-Méditerranée-Corse et l’Agence Française pour la biodiversité, la stratégie régionale de la Biodiversité propose un cadre commun d’intervention pour la période 2020-2027. Ambitieuse et pragmatique, elle se décline au travers de deux feuilles de route (2020-2023 et 2024-2027) dans lesquelles s’inscrivent des actions répondant à 36 défis.
Ces défis répondent à des objectifs précis : protéger l’existant, reconquérir les milieux dégradés, mieux connaître pour agir, limiter les pressions, mobiliser tous les acteurs, améliorer l’efficacité et la cohérence des politiques publiques en matière de biodiversité.
Parmi les actions à mener, on peut notamment citer la création d’un fond d’aide aux initiatives citoyennes pour soutenir les projets locaux environnementaux (vergers, jardins partagés, espace biodiversité dans les quartiers), l’interdiction d’utiliser des plastiques à usage unique dans les zones à fort enjeu biodiversité, la conversion de 20 000 ha par an d’exploitation en bio ou encore la mise en place d’un module de formation eaux-biodiversité dans les principales formations professionnelles du Grand Est (artisanat, agriculture, paysagiste, BTP, industrie, tourisme, sport).
2020-07-13T10:00:24+00:00
Sur l’impulsion de la Région Grand Est, la Région et le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ont lancé en mai dernier un appel à projets d’initiative partagée « Résilience Grand Est », destiné à tirer toutes les conséquences territoriales de la crise sanitaire actuelle par la mobilisation de la recherche scientifique.
Inédit dans son organisation et son mode de partenariat avec l’Etat, cet appel à projets est abondé à hauteur de 2 millions d’euros (à parts égales entre l’Etat et la Région). Il vise à mobiliser les forces vives de la recherche en région avec un double objectif :
En bonifiant les projets interdisciplinaires et inter-établissement, cet appel à projet permet également d’encourager les collaborations entre les différentes communauté scientifique du Grand Est
Résilience Grand Est est dédié prioritairement aux organismes de recherche et aux établissements de recherche publics du Grand Est ainsi qu’aux consortiums constitués d’acteurs académiques et privés. Il s’adresse aussi au monde de l’entreprise dans une logique de transfert de la connaissance vers le monde économique. Il concerne les thématiques telles que les nouveaux modèles économiques, les nouvelles méthodes d’organisation du travail, la recherche en matière de santé, l’aménagement des espaces ou encore l’agriculture de demain. Les projets attendus devaient être conduit sur une durée de 18 mois maximum, considérant que les résultats des travaux soient rapidement transférables et transposables vers les entreprises et nos territoires, favorisant ainsi l’impact territorial de la recherche.
Sur la base d’une évaluation scientifique des projets menée par l’Agence Nationale de la Recherche et d’une évaluation des enjeux territoriaux par un comité régional regroupant les acteurs de la recherche et du transfert, le jury Région-Etat a sélectionné les 15 projets lauréats, approuvés par les élus régionaux lors de la Session plénière du 9 juillet.
Ces projets concernent l’ensemble des acteurs du territoire, avec des coordinateurs scientifiques provenant des cinq universités du Grand Est (Unistra, Université de Lorraine, UTT, Université de Haute Alsace, URCA) ainsi que des acteurs de l’écosystème comme l’IHU Strasbourg, le CNRS Alsace, l’Ecole d’Architecture de Nancy et le CHRU de Nancy. Les projets retenus adressent l’ensemble des domaines scientifiques de la recherche, mais a permis la mise en avant d’un domaine particulier, celui des Sciences Humaines et Sociales, qui présente six projets lauréats et capte près d’un tiers du soutien Etat/Région.
13/07/2020
A l’occasion de la séance plénière du 9 juillet, la Région Grand Est a présenté un état des lieux exhaustif de la santé en Grand Est articulé autour de 4 axes majeurs :
– Mieux vivre en Grand Est : une dynamique à 360°,
– L’égal accès aux soins sur les territoires et l’attractivité des professions de santé : des objectifs au cœur des politiques régionales,
– L’innovation et la recherche en santé : moteurs de l’attractivité régionale et vecteurs de transition,
– La santé, un sujet majeur de la politique européenne et transfrontalière de la Région.
Cette démarche d’envergure, inédite jusqu’ici pour la collectivité régionale, a permis de mettre en exergue la pluralité et la diversité des interventions régionales en matière de santé, mais aussi d’en appréhender l’engagement financier, de près de 210 millions d’euros chaque année.
En effet, si la Région est la collectivité territoriale de référence en matière d’aménagement des territoires dans le Grand Est, elle porte des compétences en lien direct avec la santé, telles que les formations sanitaires et sociales, la recherche et le transfert de technologies, etc.
La Région a également démontré qu’elle occupait, dans le contexte de pandémie de Covid-19, une place importante dans la chaîne de valeur de l’action publique en matière de santé en complémentarité et en partenariat avec les autres collectivités locales et les acteurs de la santé.
En octobre 2019, les élus régionaux avaient exprimé leur souhait d’une meilleure prise en compte des réalités territoriales face à des problématiques telles que l’accès équitable aux soins et la lutte contre la désertification médicale. Pour faire de la Région un acteur de la santé à part entière et du « bien vivre » en Grand Est une valeur fondamentale, les élus ont proposé une nouvelle gouvernance de l’organisation territoriale de santé à l’Agence Régionale de Santé Grand Est.
Un grand chantier de recensement des contributions régionales à la santé et des actions qui en découlent a ainsi été entrepris, afin de rendre lisible la position de la Région dans ce domaine et de définir les grandes orientations de sa nouvelle politique pour les 5 années à venir.
Cette dynamique a été fortement impactée par la pandémie de Covid-19, qui a été un catalyseur, voire un accélérateur des constats portés publiquement à l’automne dernier. La crise a en outre démontré qu’une approche partenariale permettait de répondre efficacement aux défis sanitaires, économiques et sociétaux, chacun ayant contribué à l’action globale qu’exigeait l’ampleur sans précédent de l’épidémie.
La méthodologie posée à l’automne 2019 a été adaptée à l’épreuve collective vécue ces derniers mois. Ainsi, la 2ème étape de la démarche, prévoyant initialement un travail de réflexion avec les principaux acteurs de la santé, inclut désormais l’organisation de conférences territoriales de la santé au sein de chaque département du Grand Est jusqu’à l’automne. Véritables forums d’échanges réunissant des professionnels de la santé et des acteurs territoriaux, ces rencontres ont pour objectifs de recueillir leurs préoccupations, leur expérience de la crise et de poser les bases de la future intervention régionale en matière de santé.
A l’issue de ces rencontres territorialisées et d’une consultation citoyenne menée par le biais de la plateforme Ma Région Demain, les orientations de la future politique Santé 2020-2025 de la Région Grand Est seront définies et présentées à l’automne prochain.
26/06/2020
A l’occasion de la Séance plénière qui s’est déroulée à Metz les 12 et 13 décembre 2019, la Région Grand Est a adopté son budget pour 2020. Il témoigne de la responsabilité régionale dans la construction de l’avenir du Grand Est. Résolument engagée dans les grandes transitions numériques, économiques, environnementales … , la Région ambitionne ainsi de consolider ses actions en direction des territoires et de leurs habitants. Industrie du futur, bioéconomie, intelligence artificielle, santé, sont quelques exemples des ambitions portées par la Région, au service d’un avenir durable et porteur d’espoir. Concrètement, les dépenses se répartiront autour de quatre priorités :
Permettre aux jeunes et aux adultes du Grand Est d’évoluer, de se former et de s’orienter tout au long de la vie est un enjeu majeur. C’est pourquoi la Région investit massivement pour l’emploi, la jeunesse et la formation. En 2020, le financement de l’apprentissage ne relève plus de la compétence des Régions. En revanche, la responsabilité régionale en matière d’information et d’orientation sur les métiers s’élargit. Ainsi, une nouvelle offre de service via une boîte numérique « Orient’Est » et une mise en réseau d’Ambassadeurs des métiers seront proposées. Côté formation, l’ambition est de permettre à 30 000 personnes supplémentaires de se former en 2020. En ce qui concerne le sport, l’année sera marquée par la mise en œuvre du label national « Terre de Jeux 2024 ».
La Région souhaite offrir un service de qualité aux voyageurs et améliorer l’intermodalité. Le travail de convergence routier / ferré, de complémentarité des offres avec les Autorités Organisatrices de Mobilité et de rationalisation du schéma de transport mené en 2019 continuera. La modernisation, la mise en accessibilité et la sécurisation du réseau se poursuivront également. Avec sa compétence en matière de transports scolaires et interurbains, la Région assure son rôle au plus près des territoires. En 2020, le coût global du fonctionnement du transport scolaire et interurbain s’élèvera à 257,2 millions d’euros.
Cette enveloppe sera mobilisée en faveur notamment de l’Économie, l’Innovation, la Recherche, le Tourisme, la Culture le Transfrontalier, l’Agriculture et la Viticulture, l’Europe et l’International. La Région accompagne les acteurs économiques dans leurs projets de développement, porteurs de création d’emplois et de richesses pour le Grand Est mais également pour rayonner à l’international et attirer les investisseurs étrangers. Engagée dans la transition écologique, la Région encourage à reconsidérer nos pratiques, dans tous les aspects de nos modes de vie et soutient particulièrement les filières agricoles, viticoles et forestières. Quant aux coopérations et échanges avec les régions voisines, ils seront développés dans tous les champs de compétences de la collectivité.
2020 connaîtra une accélération du Très Haut Débit sur tous les territoires. En matière de transition énergétique et de mobilité durable, trois chantiers phares seront portés par la Région en 2020 : le développement d’un modèle durable de méthanisation, les solutions hydrogène, un partenariat avec la Fondation Solar Impulse. L’accès aux soins pour tous d’ici 2030 constitue également un enjeu majeur pour la Région qui souhaite se positionner comme un partenaire incontournable dans le champ de la santé.
13/07/2020
la Région Grand Est se donne deux ambitions d’égale importance.
en tenant compte de la diversité des situations et des potentialités locales. Il s’agit de faciliter la vie quotidienne de chacun, le développement de l’économie et de l’emploi, dans les métropoles comme dans les villes moyennes et les zones rurales, ainsi que dans les secteurs frontaliers ou proches des régions voisines.
Qu’ils empruntent la route, le fer, les couloirs aériens ou la voie d’eau, les transports ont un impact sensible, mais variable, sur la santé, le climat et la biodiversité. Le report des flux sur les modes les moins préjudiciables à l’environnement, c’est-à-dire les transports collectifs de voyageurs, le ferroviaire et le fluvial est pour la Région un impératif absolu.
26/06/2020
De Strasbourg à l’Est à Nogent-sur-Seine à l’Ouest, la Région Grand Est s’étend sur 57 441 km². Elle compte 10 départements : Ardennes, Aube, Bas-Rhin, Haute-Marne, Haut-Rhin, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges. 5 559 051 habitants soit 8,4 % de la population française. Profondément européenne, la Région Grand Est est la seule de France à être limitrophe de 4 pays : l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse.
1ère région française en nombre de communes, la Région Grand Est se caractérise par son caractère rural avec 5 121 communes (au 1er janvier 2019) dont 91 % comptant moins de 2 000 habitants.
Avec près de 80% de son territoire dédiés à l’agriculture et à la forêt, la région occupe les premières places du palmarès national pour ses productions agricoles, agroalimentaires (1er employeur régional) et pour le nombre d’emplois dans la filière bois.
Riche d’espaces naturels remarquables, 6 Parcs Naturels Régionaux couvrent 15 % du territoire. Avec ses 25 Réserves naturelles régionales (RNR), la région Grand Est dispose de trésors naturels devenus de véritables lieux d’éducation à l’environnement. Des lieux à préserver et à parcourir pour apprendre et transmettre…
La Région Grand Est compte 5 aires urbaines de plus de 250 000 habitants : Metz, Mulhouse, Nancy, Reims et Strasbourg. Elle se situe au 2ème rang des régions industrielles de France.
30 % de la population a moins de 25 ans.